L’adoption croissante des services de mobile money dans le monde a drainé de nouvelles difficultés, notamment la montée en flèche des fraudes. Une récente étude menée par la GSMA classe certains pays africains dans la liste rouge. Renforcement des arsenaux juridiques, formation des forces de l’ordre, adoption de solutions anti-fraude de pointe, autant de défis à relever pour les régulateurs et acteurs du secteur.
Si le mobile money a révolutionné l’inclusion financière, il a aussi ouvert la voie à de nouvelles formes de délits que les mesures sécuritaires et juridiques peinent à endiguer. Dans le secteur du mobile money, les petits malins ont aussi leur place au paradis des arnaques en tout genre.
Les pays aux cadres sécuritaires défaillants sont-ils les plus vulnérables à la fraude liée au mobile money? Une récente étude de GSMA, l’Association mondiale des opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile, semble le confirmer.
Parmi les pays listés comme particulièrement exposés figurent:
– La République Démocratique du Congo
– La Somalie
– La République centrafricaine
– Le Liberia
– La Guinée
«Au niveau mondial, 13% des pays n’ont pas de législation en matière de cybercriminalité, ni de législation connexe», souligne la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), citée dans l’étude. Un vide juridique propice aux activités frauduleuses portant sur les services financiers mobiles.
Source: Le 360 Afrique